Marie-Thérèse de Savoie-Carignan princesse de Lamballe
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Marie-Thérèse de Savoie-Carignan princesse de Lamballe
Marie Louise Thérèse de Savoie (en italien, Maria Luisa Teresa di Savoia), princesse de Lamballe, dite « Mademoiselle de Carignan » ou « Madame de Lamballe », née à Turin le 8 septembre 1749, et morte lynchée à Paris le3 septembre 1792, est une princesse italienne issue d'une branche cadette de lamaison de Savoie.
Mariée en 1767 au prince de Lamballe, fils du duc de Penthièvre (lui-même fils ducomte de Toulouse fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan) et héritier d'une branche légitimée de la famille royale de France, elle est veuve l'année suivante à 19 ans.
Devenue amie de la dauphine Marie-Antoinette et surintendante de sa maison, elle fut supplantée par Gabrielle de Polignac.
On l’avait mariée à dix-sept ans avec un prince de sang qu’elle n’avait jamais vu. Pourtant, après son mariage par procuration, Marie-Thérèse de Savoie-Carignan, nièce du roi de Sardaigne elle était née à Turin le 8 septembre 1749, avait paru heureuse de quitter le Piémont pour la France, où son beau-père, l’excellent duc de Bourbon-Penthièvre fils du comte de Toulouse, lui-même bâtard légitimé de Mme de Montespan l’accueillit avec affection. Quant au marié, Louis-Alexandre de Lamballe, libertin notoire, il abandonna très vite la petite épousée aux yeux bleus trop candides pour reprendre sa vie de débauche. Du reste, ses excès avaient délabré sa santé et il mourut le 6 mai 1768.
La jeune veuve commença par cacher sa peine au fond d’un couvent, puis alla s’installer chez le duc de Penthièvre. Elle eut bientôt la satisfaction d’être remarquée par la dauphine, Marie-Antoinette, dont elle devint l’amie. Dès l’avènement de Louis XVI, la reine octroya à Mme de Lamballe le titre de surintendante de sa maison 19 septembre 1774, ce qui provoqua aussitôt mille jalousies et calomnies. La princesse s’acquitta tant bien que mal de ses fonctions, qui n’avaient rien d’une sinécure, mais elle mécontenta beaucoup de gens, et même parfois la reine, à qui elle demandait des faveurs pour ses amis. De santé fragile – elle était sujette à des vertiges et des évanouissements – elle devait souvent s’éloigner de la cour. Bien qu’appréciant son dévouement, Marie-Antoinette ne cachait pas sa préférence pour Mme de Polignac, plus gaie, plus vivante.
La Révolution survenue, au lieu d’émigrer comme Mme de Polignac, Mme de Lamballe resta fidèle à sa maîtresse. Le 20 juin 1791, elle dormait encore dans sa maison de Passy lorsqu’on lui apporta un billet de la reine lui annonçant le départ clandestin de toute la famille royale et l’engageant à quitter elle aussi la France. Obéissante, la princesse gagna Douvres, où elle apprit l’arrestation de Varennes. Après un séjour à Aix-la-Chapelle, elle revint à Paris pour se remettre au service de la souveraine menacée 4 novembre 1791.
L’héroïque femme se trouvait aux Tuileries le 10 août 1792 : elle suivit Marie-Antoinette au Temple mais fut, quelques jours plus tard, incarcérée à la Force où son nom comme l’amitié que lui portait “l’Autrichienne” excitèrent la fureur des massacreurs de Septembre. Extirpée de sa cellule le 3 septembre, elle fut, après un court interrogatoire, égorgée par les tueurs, qui se déchaînèrent ensuite sur son cadavre. Sa tête coupée, fut placée au bout d’une pique et promenée sous les fenêtres du Temple afin que la reine pût contempler du haut de la tour l’atroce trophée.
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Mariée en 1767 au prince de Lamballe, fils du duc de Penthièvre (lui-même fils ducomte de Toulouse fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan) et héritier d'une branche légitimée de la famille royale de France, elle est veuve l'année suivante à 19 ans.
Devenue amie de la dauphine Marie-Antoinette et surintendante de sa maison, elle fut supplantée par Gabrielle de Polignac.
On l’avait mariée à dix-sept ans avec un prince de sang qu’elle n’avait jamais vu. Pourtant, après son mariage par procuration, Marie-Thérèse de Savoie-Carignan, nièce du roi de Sardaigne elle était née à Turin le 8 septembre 1749, avait paru heureuse de quitter le Piémont pour la France, où son beau-père, l’excellent duc de Bourbon-Penthièvre fils du comte de Toulouse, lui-même bâtard légitimé de Mme de Montespan l’accueillit avec affection. Quant au marié, Louis-Alexandre de Lamballe, libertin notoire, il abandonna très vite la petite épousée aux yeux bleus trop candides pour reprendre sa vie de débauche. Du reste, ses excès avaient délabré sa santé et il mourut le 6 mai 1768.
La jeune veuve commença par cacher sa peine au fond d’un couvent, puis alla s’installer chez le duc de Penthièvre. Elle eut bientôt la satisfaction d’être remarquée par la dauphine, Marie-Antoinette, dont elle devint l’amie. Dès l’avènement de Louis XVI, la reine octroya à Mme de Lamballe le titre de surintendante de sa maison 19 septembre 1774, ce qui provoqua aussitôt mille jalousies et calomnies. La princesse s’acquitta tant bien que mal de ses fonctions, qui n’avaient rien d’une sinécure, mais elle mécontenta beaucoup de gens, et même parfois la reine, à qui elle demandait des faveurs pour ses amis. De santé fragile – elle était sujette à des vertiges et des évanouissements – elle devait souvent s’éloigner de la cour. Bien qu’appréciant son dévouement, Marie-Antoinette ne cachait pas sa préférence pour Mme de Polignac, plus gaie, plus vivante.
La Révolution survenue, au lieu d’émigrer comme Mme de Polignac, Mme de Lamballe resta fidèle à sa maîtresse. Le 20 juin 1791, elle dormait encore dans sa maison de Passy lorsqu’on lui apporta un billet de la reine lui annonçant le départ clandestin de toute la famille royale et l’engageant à quitter elle aussi la France. Obéissante, la princesse gagna Douvres, où elle apprit l’arrestation de Varennes. Après un séjour à Aix-la-Chapelle, elle revint à Paris pour se remettre au service de la souveraine menacée 4 novembre 1791.
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